Quand un client dans la trentaine vit une angoisse non-conscientisée mais physiologiquement inscrite dans le thorax (qu\’il exprime par \ »chaud et tendu\ ») qui l\’amène à une décharge émotionnelle (larmes et repli) quand il la conscientise, et que finalement il s\’en libère en imaginant la fraîcheur \ »d\’une glace framboise\ » et celle d\’un \ »glaçon qui fond sur son thorax que tient son épouse\ » (bon, il y a des fois où je me permets d\’amener des suggestions à celles et ceux de mes clients qui peinent à en trouver), et bien moi je trouve cela fantastique !
Il est parti \ »libéré\ », 1 sur une échelle de 10 (zéro étant le calme total et 10 le niveau \ »catastrophe\ » avec lequel il était arrivé). Je ne regrette pas mes suggestions puisqu\’elles lui ont convenu (cette précision n\’a de sens que pour la – belle et compétente – personne avec qui je discutais tout à l\’heure et qui honnit les suggestions).
Ce que j\’aimerais relever ici est l\’incroyable façon dont fonctionne notre cerveau : Une glace à la fraise et un glaçon ont remplacé une angoisse ancrée depuis 25 ans, et cela en soixante minutes, God (or who/whatever else) bless our brain !