Apnée ou – et – hypnose ?!
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dissoute en 10 mn :
Tapoter (EFT-FasterEFT) sur la raison de la colère
L\’échelonner sur une échelle de 1 à 10
Faire un \ »panneau séparateur\ »
Associer le client à un excellent souvenir contraire à la colère
Re-tapoter
Ré-échelonner
Mettre à jour les caractéristiques des pensées et ressentis (sous-modalités et symboles)
Proposer de modifier celles-ci par leurs contraires
Re-tapoter
Ré-échelonner
Travailler à chaque fois avec ce qui reste (en général dès qu\’une pensée ou un ressenti a été modifié, il a soit disparu, soit s\’est déplacé, soit est devenu autre chose)
Voilà… 🙂 ça fonctionne !
Hier, une cliente arrive, parlant de difficultés relationnelles, nous travaillons quelques minutes dessus en verbal puis continuons en FasterEFT sur une \ »problématique derrière\ », enchaînons sur un phénomène hypno puis une métaphore d\’ancrage (et que nous avons ancrée). Décharge émotionnelle puis OK bien sûr. Est partie allégée et contente 🙂
Aujourd\’hui, une cliente (venant de loin – 2h30 de trajet aller puis retour – car c\’est avec moi qu\’elle veut travailler dit-elle) arrive me disant qu\’elle est pleine de doutes et qu\’elle ne \ »sait pas voir\ », est repartie avec une ouverture (V et aussi AK) devant elle, dans laquelle tout est là et elle n\’a qu\’à en cueillir les fruits. Phénomènes H avec un de ses bras qui peinait à être léger et qui l\’est devenu de plus en plus tout au long de la séance à chaque fois qu\’il y avait changement 🙂
bis repetitaJ\’adore mon job ! 🙂
Belles histoires Lire la suite »
C\’est juste magnifique 🙂
\ »Les figurines nous représentent nous, tes clients, avec la vue voilée (les yeux cachés par les bonnets) que tu nous enlèves pour voir la beauté du Monde (les fleurs à côté), le tout monté sur un accessoire du moment\ » :
Quand mes clients font des métaphores… Lire la suite »
Il y a quelques semaines, deux personnes amies sont venues consulter ensemble. Séance d\’hypnose pour chacune relative à leur problématique/objectif, saupoudrée du Nettoyage de printemps (il s\’agit d\’un protocole hypnotique dont je ne connais que le titre et dont j\’ai imaginé le contenu).
Elles m\’apprennent aujourd\’hui qu\’après deux ans d\’attente, elles viennent d\’obtenir chacune un appartement dans le même immeuble et qu\’elles en sont absolument ravies car c\’était leur plus cher désir. Elles précisent \ »qu\’il leur semble que les séances faites ensemble ont été d\’une grande aide pour que leur souhait se réalise\ » ! Joli, non ?! Ah, la puissance de l\’état hypnotique…
Sympathique anecdote d\’accompagnement hypnotique Lire la suite »
Quand un client dans la trentaine vit une angoisse non-conscientisée mais physiologiquement inscrite dans le thorax (qu\’il exprime par \ »chaud et tendu\ ») qui l\’amène à une décharge émotionnelle (larmes et repli) quand il la conscientise, et que finalement il s\’en libère en imaginant la fraîcheur \ »d\’une glace framboise\ » et celle d\’un \ »glaçon qui fond sur son thorax que tient son épouse\ » (bon, il y a des fois où je me permets d\’amener des suggestions à celles et ceux de mes clients qui peinent à en trouver), et bien moi je trouve cela fantastique !
Il est parti \ »libéré\ », 1 sur une échelle de 10 (zéro étant le calme total et 10 le niveau \ »catastrophe\ » avec lequel il était arrivé). Je ne regrette pas mes suggestions puisqu\’elles lui ont convenu (cette précision n\’a de sens que pour la – belle et compétente – personne avec qui je discutais tout à l\’heure et qui honnit les suggestions).
Ce que j\’aimerais relever ici est l\’incroyable façon dont fonctionne notre cerveau : Une glace à la fraise et un glaçon ont remplacé une angoisse ancrée depuis 25 ans, et cela en soixante minutes, God (or who/whatever else) bless our brain !
Emerveillement ! Lire la suite »
Quelqu\’un demandait, sur un des réseaux sociaux, quelles étaient les différences entre ces deux techniques; voici ce que j\’ai répondu :
Pour moi, les différences sont : La PNL a comme naissance et finalité la modélisation (comment procède un tel pour qu\’il y ait une différence qui fasse la différence); l\’hypnose dite ericksonienne a comme naissance et finalité l\’état de transe (ou d\’hypnose pour être politiquement correct). De plus, il existe de multiples ponts entre les deux, tout comme il existe de multiples ponts entre les différents \ »sages\ » , les différentes techniques, les différentes théories, etc. de différentes époques. Par-ailleurs, je préfère voir ces matières comme évolutives, et donc ce qu\’était la PNL à ses débuts et ce qu\’a pu être l\’hypnose à différentes époques n\’est \ »plus\ » qu\’un fondement, ce qui est important est ce que nous en faisons maintenant et ce que nous en ferons plus tard dans un XXIe siècle où la technologie permet de valider scientifiquement des intuitions et surtout, surtout… dans une époque durant laquelle nous ne sommes que de simples explorateurs, armés de nos boussoles et de nos cartes qui, pour certaines, sont déjà périmées, et pour d\’autres encore illisibles… En bon coach, je dirais : \ »ouvrons-nous à ce qui advient tout en sachant ce qui a été et en vivant pleinement notre présent : En nous donnant les moyens d\’aligner conscient, inconscient, émotions et corporel; si on arrive déjà à ça en tant qu\’individu, alors un grand pas aura été fait… et… que découvrirons-nous ensuite ?!
Différences entre PNL et hypnose Lire la suite »
Aucune de mes compétences n\’arrivera jamais
à cerner toute l\’âme humaine,
aucune de mes connaissances ne pourra jamais
comprendre ce qu\’est l\’existence,
aucune de mes croyances ne sera jamais
assouvie par la vie, même si parfois asservie,
et pourtant je continuerai,
sans cesse,
à m\’émerveiller,
de ces comètes de possibilités,
de ces ouvertures en latence,
de ces fermetures qui pleurent et crient.
Toutes tendues vers un même but :
S\’exprimer – et par là-même, vivre et exister
à travers leurs manques, demandes, désirs et besoins
de partages, de présences et de reconnaissance
qui, eux aussi – ne demandent… qu\’à être.
Ma façon de remercier les mille et un êtres qui me font exister; vous vous reconnaîtrez toutes et tous !
Touchée par la vie et émue d\’être vivante Lire la suite »
\ »Hypnoses : Créativité et inspiration\ »
Après le succès rencontré par le colloque 2013 sur l\’hypnose, organisé par l\’ARCHE , le colloque 2014 , qui s\’est tenu fin septembre à Paris, à été un véritable festin pour les sens et l\’intellect. Les co-animateurs, Kévin Finel et Jean Dupré (fondateurs de l\’ARCHE) ont proposé des intervenants provenant du domaine de l\’hypnose, et d\’autres, dont l\’expérience personnelle ou professionnelle, viennent enrichir la pratique de l\’hypnose. Ci-dessous, un bref compte rendu de ce voyage passionnant dans certains recoins de notre cerveau :
Atteint du syndrome de Guillain-Barré (une maladie rare, imprévisible et pouvant survenir à tout âge) qui se caractérise par une faiblesse, voire une paralysie des membres, Claude Pinault nous fait rire et réfléchir en affirmant d\’emblée « Je vais parler de moi, il n\’y a que moi qui m\’intéresse ! » phrase qui prendra tout son sens durant sa présentation.
Avant d\’être atteint d ce syndrome, Claude Pinault état un homme debout et vivant ; après, un homme couché et paralysé. Le voici sur scène, debout et vif, avec une canne qui l\’aide, ou le dérange, parfois, et dont il se passe après cinq minutes de présentation !
Il nous raconte les paroles de deux des médecins qui se sont occupés de lui. Celui qui lui a apporté du désespoir en disant « C\’est fichu, il n\’y a plus de jus ! » puis celui qui lui a dit de ne pas se fier aux statistiques médicales, « Il y a toujours un doute, et donc une lueur d\’espoir ! »
Il raconte sa colère pour les paroles du premier, puis le doute instillé par celles du second : « Une possibilité d\’espoir », dans laquelle il s\’est engouffré. Et a décidé d\’être à nouveau debout un jour ! Alors, sans rien connaître de l\’auto-hypnose, il s\’est imposé une discipline mentale de fer, avec au bout la résilience et la guérison :
Tout d\’abord, il s\’est « dissocié » de son état en plaçant sa conscience à l\’extérieur et au-dessus de son corps. Puis, sans même connaître l\’homunculus de Penfield, il a agrandi visuellement ses membres dans son imagination pour leur donner plus de puissance. Puis il a commencé sa gymnastique mentale, « Je n\’avais rien d\’autre à faire », consistant à imaginer le processus inverse du « rétrécissement sensoriel » entraîné par la maladie, « un mouvement perpétuel et incessant, comme un fil qui allait de la tête aux pieds, et des pieds à la tête. » Sans le savoir, il était en train de (re)créer les connexions nerveuses disparues !
Il nous lit ensuite un extrait de son livre : La venue de la belle et jeune infirmière au grand décolleté : Et son cerveau d\’homme qui réagit à cette vue somptueuse… alors que son corps, inerte, ne réagit pas :« J\’avais mal à l\’homme. » Puis il nous raconte la première fois où une première partie de lui à bougé : Ce petit doigt qui un jour se dresse ! « La plus belle érection de ma vie, ça a été celle de mon petit doigt ! » Rires et émotion. « Le désir doit être plus fort que la peur ! » Le désir de vie plus fort que la peur de la maladie, de la perte de soi.
Claude Pinault termine en compagnie de Tolstoï « Si tu veux être heureux, sois-le ! » tandis qu\’une de ses questions reste suspendue dans les airs, « Vaut-il mieux donner de faux espoirs ou un vrai désespoir ? »
Claude Pinault n\’aura pas été le seul à nous donner une leçon d\’authenticité et de courage : Jonathan Bel-Legroux, à l\’âge de 14 ans, est anorexique, pèse 40 kg et est diagnostiqué bipolaire.
Pour sa mère, il est important que Jonathan apprenne que différentes célébrités vivent aussi avec cette maladie, dont Robin Williams : Evidemment, si même Peter Pan est plus fort que cette maladie, c\’est très inspirant pour le jeune homme !
Comme il est enfermé dans une chambre sans fenêtre, il créée, à l\’aide de quatre feuilles de papier qu\’il colle sur un des murs, « la fenêtre sur mes rêves » et les y écrit « Bouger ! Grimper ! Monter ! Avancer, … »
Six ans plus tard, il a 20 ans, pèse 90 kg et est rugbyman avec passion ! Malheureusement, il se casse une épaule lors d\’un match : Fini le rugby. Alors, il se souvient du deuxième mot inscrit sur la « fenêtre sur ses rêves » : Grimper. Et c\’est ainsi qu\’il devient escaladeur ! Puis coach ! Puis hypnopraticien !
Jonathan nous rend attentifs au fait qu\’un sportif doit tenir compte d\’un élément supplémentaire : L\’instant présent ; et c\’est ainsi qu\’il transfère cet élément au coaching et à l\’hypnose : Faire avec ce qui est dans l\’instant. « Etre dans l\’instant » pour lui, cela veut dire « rêver puis agir » : « Reconnectez-vous à votre fenêtre ! » « La combinaison des deux est une pépite qui permet à tous le changement »
Il en est la preuve !
Dominique Espaze nous parle de douance et de ceux qu\’en Europe on appelle « enfants ou adultes à haut potentiel ».
Leur fonctionnement différent (et les problématiques que ce fonctionnement entraîne) provient d\’une hyper-excitabilité limbique et d\’une plus grande utilisation de leur cerveau droit que du gauche.
Ceci entraîne chez eux un système sensoriel hyperactif ainsi qu\’un fonctionnement neuronal en arborescence. Ces particularités vont exiger d\’eux une hyper-adaptation au monde ou entraîner une hyper-lucidité avec, pour conséquence, une révolte permanente pouvant aller jusqu\’à entraîner du stress, de la dépression, des addictions ou même des maladies auto-immunes.
De plus, ces symptômes amènent malheureusement souvent à un diagnostic erroné, la douance n\’étant pas enseignée en psychologie et psychothérapie (par exemple, 90% des anorexiques sont surdoués sans que ni eux ni leur médecin ne le sache). Ce qui les amène par la suite à faire partie des 30 à 50% des gens qui consultent en psychologie ou coaching.
Puisqu\’ils possèdent un grand imaginaire et sont naturellement autonomes, il s\’agit, pour l\’hypnopraticien de les surprendre et de les captiver, en utilisant par exemple des métaphores d\’autres clients ou patients possédant des capacités similaires. Et parce qu\’ils cherchent des clés de compréhension, ils sont curieux de la façon dont fonctionne leur inconscient : Ca vaut donc la peine de leur apprendre rapidement l\’auto-hypnose.
Techniquement parlant, attention à ne pas faire de confusion durant l\’induction (l\’état de confusion étant déjà une tendance naturelle chez eux) mais au contraire les aider à se « poser » grâce à une mise en transe tonique par l\’utilisation de tous leurs canaux sensoriels (dessin, mouvement, etc.)
Pour les PNListes, il est important de savoir que ce sont des personnes qui fonctionnent en référence interne demandant une validation externe, et également qu\’elles ont tendance à utiliser simultanément les deux extrêmes d\’un méta-programme.
Allons au-delà de ce qui semble être de l\’orgueil et qui n\’est que la façade derrière laquelle se cache une extrême vulnérabilité. Finalement, « le challenge est de les amener à créer une synergie entre leur intelligence arborescente et leur extrême sensibilité ! »
Commandant d\’escadrille de la Patrouille de France et chef de patrouille, Cédric Tranchon nous raconte une aventure non seulement technique mais surtout humaine : Une escadrille, c\’est une expérience collective permanente, d\’où la nécessité pour ces pilotes de vivre ensemble dans leur bulle : Totalement dissociés du monde extérieur et totalement associés à l\’escadrille.
Au niveau technique, le premier défi qui les attend est de désapprendre tout ce qu\’ils ont appris dans l\’armée de l\’air pour réapprendre à voler autrement : Voler à 600 km/h à huit avions, avec un espace de deux mètres entre eux et en volant parfois à cent mètre du sol seulement, ça demande une attention absolue ! Le « leader » est le conducteur de l\’ensemble – comme s\’il s\’agissait d\’un seul avion de soixante mètres de large – de huit dans trois dimensions, c\’est dire !
Comme il le dit, ça demande à tous de « changer de câblage neuronal » : Leurs huit cerveaux doivent être au diapason de celui du leader tandis que ses yeux sont les yeux de la Patrouille ; quant à la forme énergétique de l\’escadrille, elle doit parfaitement correspondre à celle du nombre d\’or : la forme de la lettre grecque « phi ».
Pour arriver à cela, la préparation mentale à terre est indispensable : Ensemble, assis dans une pièce, leur leader face à eux, ils vivent ensemble leur vol, ce processus de représentation mentale se nommant « La musique ». Le leader est le chef d\’orchestre, sa voix est sa baguette ; de par son tempo et ses intonations, elle va donner la cadence, c\’est « la voix qui montre la voie ». Le leader indique de la voix le prochain mouvement à faire en l\’accompagnant des mains (comme s\’il tenait son manche) tandis que les autres pilotes – certains les yeux ouverts, d\’autres les yeux fermés -, reproduisent ensemble les gestes indiqués par la voix. Tout ce qui est fait au sol sera reproduit à 100% en vol afin de parer à tout imprévu (à 600 km/h, il vaut mieux!)
Leur secret, c\’est d\’emporter dans leur tête et pour chaque démonstration – où qu\’elle se passe – leur terrain d\’entraînement de base, « c\’est comme si une énorme bulle de Salon-en-Provence nous entoure où que nous nous trouvions ».
Comme le dit le commandant Tranchon pour terminer « C\’est comme faire d\’un exercice de physique une oeuvre d\’art ! »
Je ressors de ce colloque – qui nous a permis d\’entrer dans différentes visions de l\’hypnose – avec la certitude que nous sommes à l\’aube d\’un développement phénoménal de nos connaissances dans ce domaine. Convaincue que l\’état de transe est un état naturel et qui se travaille – ce que certains ont appris à faire par eux-mêmes pour guérir ou créer -, il est source de véritables miracles. L\’hypnose ? Plus qu\’une discipline, un art !
Cécile Wyler Roulet – www.sigmasolutions.me – 2014 – Tous droits réservés
Colloque \ »Hypnoses\ » 2014, ARCHE – Compte rendu Lire la suite »