En vacances ET heureux !

 

L’été est LE grand moment des vacances que ce soit en couple, famille ou amis, on a enfin le temps de se parler sans tout le temps regarder sa montre ! Si les échanges sont souvent sympas et fructueux, les conversations dégénèrent parfois  en incompréhensions, disputes ou même règlements de compte.

 

Comment faire alors pour ne pas les laisser se péjorer et amener à des ruminations telles que telles que : « J’aurais dû répondre cela ! », « Il ne me comprend jamais… », « Je me suis encore fait avoir… » qui ne sont bonnes ni pour notre bien-être ni pour notre cerveau ni pour notre estime de soi ?

 

 Nous sommes tous différents

Pour commencer, rappelons-nous que chacun d’entre nous est différent. Tous nous avons nos propres histoire et conditionnements (ou « croyances ») et qu’en conséquence, chacun d’entre nous se crée sa propre représentation subjective de soi, des autres et du monde.

 

En être conscient, c’est déjà faire un pas important puisque cela nous aide à mieux accepter les avis et les cartes subjectives des autres. Après tout, ils ne sont QUE subjectifs 🙂  Et, si cela ne nous convient pas, personne ne nous oblige à participer à telle ou telle conversation…

 

Ensuite, on peut – pour nous tenir à l’abri des ragots et des jugements – suivre l’adage de Henry Thomas Buckle, historien anglais du XVIIIe siècle : « Les hommes et les femmes se divisent en trois classes d\’intelligence : la première par leur habitude de discuter des gens ; la deuxième, celle de discuter des choses ; la dernière, celle de discuter des idées. »

 

Le temps des vacances, et pour peu que l’on se coupe (enfin) des réseaux sociaux, est un excellent moment pour discuter d’idées et… s’intéresser aux autres en leur posant des questions sur ce qu’ils font, pensent et vivent.

 

Ecoutons nos envies

Et si ce n’est pas le bon moment – après tout, notre mental aussi a besoin de vacances ! –, choisissons au moins ce qu’il nous semble utile de partager ! Comment faire le tri ? Par la méthode des trois passoires – attribuée à Socrate – lorsque quelqu’un vint lui dire : « Sais-tu ce que je viens d’apprendre sur ton ami ? »

 

La première est celle de la véracité :

  • As-tu vérifié si ce que tu veux me dire est vrai ?
  • Non, je l’ai juste entendu dire…
  • Donc, tu ne sais pas si c’est véridique.

 

La deuxième, celle de la bonté :

  • Ce que tu veux me dire sur mon ami, est-ce quelque chose de bon ?
  • Ah non, au contraire !
  • Donc, tu veux me raconter de mauvaises choses sur lui et tu n’es pas certain qu’elles soient véridiques…

 

La troisième, celle de l’utilité :

  • Est-ce utile que tu m’apprennes ce que mon ami aurait fait ?
  • Utile… non pas vraiment…
  • Alors, si ce que tu as à me dire n’est ni véridique ni bien ni utile, à quoi bon m’en parler ?!

 

Refuser de participer à des discussions stériles dues à des guerres d’égo nous laisse alors du temps et de l’énergie pour rire, jouer, danser et goûter tout ce que la vie a de bon à offrir à nos sens ! J

Ce qui peut aussi être fait en s’installant dans le silence, si important pour notre cerveau, et devenu si rare de nos jours !

Pour illustrer ce billet, deux belles citations :

« De tous ceux qui n’ont rien à dire, les plus agréables sont ceux qui se taisent ! », Coluche

« Ne laissez pas les personnes négatives et toxiques louer de l’espace dans votre tête ! Augmentez le loyer et, s’il le faut, mettez-les dehors ! », Robbie Tew, ancien joueur de rugby d’origine australienne.

Bel été à vous

 

 

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